La France est le premier marché agricole européen et les agroéquipements en font partie intégrante.
Les entreprises de service et distribution sont le lien entre les constructeurs et les agriculteurs. Ces derniers sont près de 400 000 aujourd’hui et constituent le vrai potentiel client des concessionnaires. La diversité naturelle des productions ainsi que des exploitations nécessite une spécialisation des équipements. C’est pourquoi le machinisme comporte de nombreuses familles de matériels allant de l’équipement pour grandes cultures (céréalière par exemple) au matériel d’élevage ou de cultures spécialisées (viticulture, arboriculture).
Avec plus de 18 milliards d’euros de chiffres d’affaires et 3800 entreprises, le marché du commerce de matériel agricole génèrent un très grand flux logistique. Ils assurent le stockage, la commercialisation des matériels neufs et d’occasion, l’approvisionnement en pièces détachées (15 à 30 000 références pour une concession) et le service après-vente.
Les concessionnaires réalisent entre 30 et 80% de leur chiffre d’affaires sur la vente de matériel neuf avec leur fournisseur principal. Le reste est réparti entre la revente de matériel d’occasion (15 à 25%), les pièces détachées (20 à 40%) et la réparation de matériel en atelier (4,2% en moyenne). Les ventes sont très cycliques, avec des périodes de forte activité revenant tous les 5 à 10 ans selon le type de matériel et très saisonnières, avec des concentrations d’activité sur les périodes de récolte ou d’ensemencement.